Mercredi 18

Ce matin le soleil a dû se lever puisqu’il faisait jour. Il était bien caché derrière d’épais nuages et les températures n’étaient pas bien hautes. Mais il en faut bien plus pour entamer l’enthousiasme de 9000 pèlerins, surtout s’il y a un anniversaire à fêter.

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Aujourd’hui, l’ERFLS était à l’honneur puisque se sont succédés à la table des intervenants des grands noms de l’histoire de notre mouvement ainsi que ceux qui conduisent la Cause de canonisation du Père Caffarel.

Pour cette journée, la réflexion porte sur la deuxième partie de la parabole du fils prodigue : la dissipation.

Les témoins du jour

Pour leur premier rassemblement, Isabelle et Jean-Baptiste (Chambéry 20) nous partagent leur découverte de la dimension internationale du mouvement.

Un retour sur la journée avec Marie et Antoine (Paris 255) qui nous débrieffent la conférence du Cardinal Turkson et la marche spirituelle sur le chemin des Pastoureaux.

Elise et Thierry (Libourne 18) nous partagent leur enthousiasme.

Véronique et Arnaud (Montpellier 33) ont été très touchés par Marie d’Amonville.

 

Méditation par le Père Tolentino de Mendonça sur le verset : « Le fils est parti pour un pays lointain et y dissipa son bien »

« Le fils est parti pour un pays lointain… » : Demandons-nous où sommes-nous ? Quelle place avons-nous choisi d’habiter ? Y sommes-nous féconds ?

Chacun porte des blessures, qui peuvent nous éloigner du Christ. C’est le paradoxe de nos vies : nous ne faisons pas toujours le bien que nous voudrions faire.

« Le fils est parti pour un pays lointain et y dissipa son bien » : Pourquoi le fils est-il parti ? On ne peut l’expliquer, mais peut-être le deviner : une soif d’autonomie, un manque, une séduction des solutions faciles, besoin d’évasion…

Nous sommes pris entre nécessités et désirs. L’énigme du fils prodigue habite chacun de nous.

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L’attitude du père nous amène à nous demander : « Qu’est-ce qu’aimer ? »

Aimer, c’est embrasser l’autre sans jugement, mais avec espoir. C’est être prêt à attendre l’autre de façon inconditionnelle, comme le père de la parabole. L’amour comporte une part de passivité.

Aimer, c’est ne pas abandonner. Et ce doit être la posture du couple vis-à-vis de son conjoint et de sa famille.

Il n’y a pas de conjoint parfait, ni de famille parfaite, qui ne soit blessée par la souffrance. Appuyé sur Dieu, tout est chemin pour une famille.

La parabole nous invite à une révision de vie : il est facile de sombrer dans la routine et de perdre la capacité d’activer les dimensions profondes de l’Amour. A nous de ne pas refuser les opportunités que Dieu nous offre pour redécouvrir la mission du mariage et de la famille.

Profitons des opportunités que Dieu nous donne.

Le texte complet de la méditation : Méditation-2

Les grands témoins du Père Caffarel

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Autour de Françoise et Rémi Gaussel, anciens responsables de notre Super Région, se trouvaient Marie d’Amonville et Jean Allemand qui ont bien connu notre fondateur, ainsi que le père Marcovits qui a été Postulateur de la clause de canonisation en France et son successeur à Rome, le père Paleri.

Une interview croisée entre Jean Allemand et le père Marcovits a été menée par les Gaussel. La connaissance fine de la pensée du père Caffarel présentée par le père Marcovits était éclairée et illustrée par les souvenirs et les expériences vécues de Jean Allemand.

Un dialogue qui témoigne que l’héritage spirituel du père Caffarel se transmet sans failles. Sa vie de prêtre fut extrêmement forte et intense et c’est cette force qui anime encore le mouvement.

Jean Allemand nous dit qu’il fut d’abord frappé par le regard du père Caffarel si pénétrant. Il a découvert un homme de Dieu au sens strict du terme.

 

 

 

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Quelques citations du père Caffarel issues de cet échange :

Il n’y a pas d’Amour sans abnégation et pas d’abnégation sans Amour.

Comparant le sacrement du mariage et celui de l’ordre qui sont tous deux aux service des autres : l’Amour est ma substance.

Il est aussi celui du couple !

Ce qui importe ce n’est pas l’altitude mais l’élan.

C’est ensuite Marie d’Amonville qui fut appelée à témoigner de la proximité qu’elle a eu, avec son mari Louis, avec le père Caffarel.

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Après un temps de discernement sur l’engagement qu’ils souhaitaient prendre à deux, le père Caffarel les a interpellé en leur disant que s’ils voulaient aider les prêtres il voulait bien être celui-ci. Et les voilà embarqués dans l’aventure des END. Le père leur demandera de prendre la charge du mouvement à sa place en 1973. Depuis 6 couples se sont succédés à la tête de ce qui s’appelle aujourd’hui l’ ERI. Et samedi un septième couple viendra enrichir la liste.

Au crépuscule de leur vie, leur équipe s’est dissoute car il ne restaient que 2 couples et une veuve. Un déchirement sur lequel les époux d’Amonville ont rebondi. En 2010 ils ont créé un mouvement orienté spécifiquement sur la spiritualité du grand âge : La vie devant nous. Bien entendu la spiritualité des Équipes les a largement inspirés.

Marie d’Amonville reçut des applaudissements nourris et une standing-ovation des 9000 équipiers reconnaissants de leur engagement de couple et de cette recherche pour répondre au mieux à l’appel du Seigneur. Une histoire d’équipiers exemplaires !

Ensuite le père Paleri nous a présenté la démarche et les étapes nous conduisant vers la béatification puis un jour à la sanctification du père Caffarel. La route est encore longue donc il est important de prier pour cette Cause en récitant (ou lisant) la prière pour sa canonisation.

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L’Actualité de sa pensée : Tó et Zé Moura Soares (ERI) : le texte complet

Introduction par Françoise et Rémi Gaussel : le texte complet

Entretiens entre le Père Paul-Dominique Marcovits, Jean Allemand, et Françoise et Rémi Gaussel : le texte complet

La vie devant nous, par Marie d’Amonville : le texte complet

Etat de la cause de canonisation, par le Père Angelo Paleri : le texte complet

Conférence « Ecologie humaine : fraternité et communion » par le Cardinal Turkson

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Dans cet exposé, Monseigneur Turkson va mettre en perspective l’évolution de la pensée de l’Eglise dans le domaine du développement humain, partant des intuitions des différents Papes depuis Paul VI jusqu’à François.

En partant de la genèse, l’intervenant nous montre la place particulière de l’homme dans la création. Créature capable de dialoguer avec Dieu, l’homme a une dignité toute particulière. L’écologie intégral peut se définir comme la prise en compte de l’ensemble des facteurs permettant à l’homme de croître dans sa relation avec Dieu et donc de créer toutes les conditions permettant à l’homme de vivre dans sa dignité.

Il nous invite à nous investir dès aujourd’hui dans les différents aspects de cet environnement : écologie environnementale, action sociale, lutte contre la pauvreté, éthique, morale, etc…

L’écologie humaine intégrale vise à préserver la dignité de l’homme.

Le texte complet de la conférence : disponible uniquement en anglais

Conférence « Développement et internationalisation du Mouvement des END » par Constanza et Alberto Alvarado

Pour finir cette très riche matinée Constanza et Alberto Alvarado de Colombie nous ont proposé une réflexion sur la croissance internationale du mouvement. L’enjeu de cette croissance est de garder l’unité du mouvement et la fidélité au message du père Caffarel.

Le chemin proposé est de vivre dès maintenant la sainteté communautaire de nos familles et de nos équipes.

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Le texte complet de la conférence : le texte complet

Le chemin des Pastoureaux

Aujourd’hui nous avons emprunté le chemin des Pastoureaux qui est situé dans le village d’Aljustrel à 2 kms du Sanctuaire de Fatima. C’est un chemin piétonnier, le lieu où les petits bergers menaient paître leurs brebis. Actuellement, tout au long de ce chemin, est implanté un chemin de croix où les pèlerins sont invités à cheminer en méditant et en priant.

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Il faut imaginer 2000 personnes, dans un chemin large pour 3 personnes, qui marchent silencieusement dans un flot ininterrompu sur des centaines de mètres…! Les champs d’oliviers et de chênes verts, les chiens sauvages, autant d’éléments qui nous permettaient de nous plonger dans l’ambiance de ces petits bergers au début du siècle.

Ce moment fort s’est conclu à l’arrivée du chemin par une bénédiction des couples et des familles, devant le calvaire Hongrois.

 

 

 

Célébration Eucharistique

 

Vous pouvez revivre la journée du mercredi 18 juillet à partir des liens suivants :