Samedi 21

Au programme du dernier jour, la cérémonie de clôture, la transmission entre les anciens et les nouveaux responsables, les adieux, et surtout la joie !

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Du coup, la réflexion de ce samedi porte sur la dernière partie de la parabole du fils prodigue : la fête.

Les témoins du jour

Pierre et Christine (Brétigny 1) ont profité du rassemblement de Fatima pour reconstituer l’équipe brassée à laquelle ils avaient participé à Brasilia en 2012 :

Notre équipe brassée internationale (USA, GB, Hongrie, Trinidad et Tobago, France, Italie) a maintenu un lien d’amitié et de fraternité à travers des mails réguliers, au gré des joies familiales et d’une épreuve terrible, le décès accidentel d’une d’entre nous, Annina dans le couple italien.

Nous nous sommes donnés rendez-vous à Fatima, et avec l’aide de Notre-Dame et d’internet, nous nous sommes tous retrouvés avec une immense joie au pied de la « cruz alta » après la messe. Ensuite, nous avons improvisé un dîner dans un resto de Fatima, au cours duquel nous avons pu nous régaler de ce que nous avions tous vécu au cours de ces 6 ans. Quelle joie ! Alléluia.

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Sur l’échelle de l’enthousiasme, Isabelle et Roland (La Côte 3) sont au top.

 

Le Père Vincent (Secteur Valais) nous livre sa conclusion de ces journées.

 

 

Méditation par le Père Tolentino de Mendonça sur le verset : « Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé »

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Pour sa dernière intervention le père Talentino nous invite à réfléchir sur la dernière partie de la parabole empreinte de joie.

« Mon fils était mort et il est revenu à la vie » : c’est le temps de la joie. Il semble que nous ayons perdu la capacité à nous réjouir. Y aurait-il un déficit de fête dans nos familles ?

Nous avons tous une manière différente de manifester notre joie, comme la tristesse d’ailleurs. Mais nous ne l’exprimons plus beaucoup. Or il est important que chaque famille sache qu’elle est appelée à la joie.

La joie constitue l’horizon de notre vie. C’est la promesse qui nous est donnée dans l’Evangile.

C’est n’est pas le bien-être. C’est une expression profonde de l’être en bonté, en vérité, en beauté.

La famille doit être un laboratoire de cette joie. Le père explique à l’ainé pourquoi il faut fêter le retour de son frère.

Il était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé.

Festoyer n’était pas une obligation mais il le « fallait ». C’est la Miséricorde ! C’est un devoir qui fait jaillir la vie.

Dans les familles souvent quand les enfants grandissent, les boites à jouets disparaissent. Au départ c’est un soulagement. Il n’y a plus de désordre ! Mais elles finissent par manquer. On en garde des souvenirs heureux et les générations se retrouvent dans cette joie faites de petits rien : odeurs, un premier vélo, une discussion près d’une fenêtre…

Sachons mettre en œuvre la joie qui perdure. Il faut que nos familles soient des lieux de rencontres, de pardon et de fête !

La méditation du Père Tolentino : Méditation-5

Conférence du Cardinal Manuel do Nascimento Clemente : la joie de la rencontre

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Au fil de sa conférence, le cardinal Manuel do Nascimento Clemente va mettre l’accent sur l’importance de la famille, petite Église domestique et donc premier lieu d’évangélisation.

Jésus lui-même a vécu dans ce contexte de petite communauté que nous qualifions de Sainte Famille. C’est un modèle d’exemplarité. C’est en quittant cette sainte cellule familiale que Jésus entamera son parcours de diffusion de la Parole.

Nous-même devons construire des Église domestiques capables de former et supporter les enfants qui, à notre suite, seront témoins solides du Christ.

Cette famille doit être elle-même exemplaire pour les couples fiancés et jeunes mariés. Il nous faut être élément des retrouvailles de la Foi dans nos sociétés où la tradition chrétienne dépérit. Souvenons-nous que Jean-Paul II nous appelait à une « nouvelle évangélisation ». Cette évangélisation, nous devons la mener avec les moyens modernes dont nous disposons et surtout pas nous tourner vers le passé.

« La famille est le lieu le plus sûr pour que la mémoire s’active et soit ravivée ».

Le fils revient parce qu’ils se souvient que chez son père il sera accueilli.

Souvenons nous que c’est notre histoire familiale qui a fait de nous des chrétiens. C’est dans nos familles, que, pour la plupart d’entre nous, tout a commencé.

Aujourd’hui ces souvenirs sont un don précieux dans nos sociétés où l’individu est en danger ou malade psychologiquement. Il est important de savoir que dans notre famille nous sommes soutenus et accueillis.

Le cardinal conclut par les paroles du pape François au Synode des Évêques :

« L’Église est une famille de familles, constamment enrichie par la vie de toutes les Églises domestiques. »

« Les familles chrétiennes, (…) sont les principaux acteurs de la pastorale familiale, surtout en portant le témoignage joyeux des époux et des familles, Églises domestiques. »

La conférence du Cardinal Manuel do Nascimento : le texte complet

Célébration de clôture avec la transmission de service de l’ERI

 

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Un des derniers messages qui nous a touché à l’intérieur de la basilique ce samedi matin, est que la joie au cœur de la famille n’est pas seulement un sentiment, mais aussi une attitude face à la vie, qui se nourrit de la prière. Cette joie colore l’environnement familial, et le rend fécond et créatif, participant ainsi à la nouvelle évangélisation.

 

Cette joie, nous l’avons expérimentée tout de suite, d’abord dans la grande basilique lors de la célébration de clôture et d’envoi de Fatima 2018, puis en public sur l’esplanade du sanctuaire.

Tout a commencé par les remerciements de To et Zé Moura Soares pour toute l’équipe organisatrice, coordonnée par Joana et Samuel Sanches, sous les acclamations nourries. Le cardinal Manuel do Nascimento Clemente, Patriarche de Lisbonne, a reçu un cadeau des mains de To et Zé.

 

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Une procession s’est ensuite engagée entre la grande basilique et le parvis que nous avons en partie empli (car il peut contenir 300 000 places).

 

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Témoignage de Brigitte et Gilles (Annecy) :

« Nous avons vécu un moment émouvant lors du geste de paix : un couple brésilien nous a remis son écharpe de façon très solennelle. Nous avons fait de même et avons échangé de petits cadeaux.

L’Église universelle doit ressembler à ça ! »

Au delà du recueillement et du témoignage à tous les pèlerins présents à Fatima, ce samedi, mélangés aux équipiers, nous gardons dans le cœur cette joie profonde d’un instant unique au cours duquel nous avons renouvelé notre promesse de mariage. Les organisateurs nous ont offerts un petit coffret contenant deux alliances que nous nous sommes symboliquement échangées. Cette alliance avec Dieu propre au mariage chrétien, source d’amour et de joie, nous la comprenons comme un encouragement à la mission.

 

Nous rendons grâce pour tout ce que nous avons vécu cette semaine à Fatima.

 

 

Homélie du Cardinal Manuel do Nascimento : le texte complet

« Moment très émouvant quand les anciens responsables internationaux To et Zé Moura Soares, portugais, avec toute l’équipe responsable internationale ont transmis leur service au nouveau couple responsable Clarita et Edgardo Bernal, colombiens, et à toute la nouvelle équipe responsable internationale dont nous faisons partie.
Nous rendons grâce pour tout ce que nous avons reçu pendant nos 4 années au service de la super-région France-Luxembourg-Suisse. Nous confions notre nouvelle mission au Seigneur et à vos prières. »

Thérèse et Antoine Leclerc

La nouvelle équipe responsables internationale qui attend d’être présentée aux équipiers.

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Le mot d’envoi des nouveaux responsables de l’équipe internationale : le texte complet

Revivez la messe de clôture du rassemblement.